mercredi 29 avril 2020

Créatures acéphales

Créatures acéphales

Hier après-midi, alors que je me laissais aller à une courte sieste, un rêve très court s'est formé alors que j'entrais dans le monde onirique pour en être aussitôt chassé.

À l'intérieur d'une bâtisse en bois rudimentaire, une sorte de grange, se tient une silhouette humaine masculine, dénuée de tête, et portant un jean bleu et un pull rouge fait face à une table en bois. Sur celle-ci est posée une cagette pleine de paille. "L'homme" fourrage des deux mains dans le foin et en sort une grosse araignée qu'il tient dans la paume de sa main droite ouverte devant moi.

Ce rêve est le dernier en date d'une succession de rêves de personnages sans têtes au cours de ces derniers mois.
Voici deux autres rêves que j'ai faits en février de cette même année (je n'ai pas noté le jour) :

Je suis à Prague, et j'erre dans une ruelle pavée et brumeuse, à la limite de la lucidité. À l'angle de celle-ci, je vois plusieurs personnes courir vers moi, l'air affolé. Ils me dépassent sans dire un mot, fuyant visiblement quelque chose qui se trouve dans la rue perpendiculaire à celle d'où je viens. Peu effrayé et titillé par la curiosité, je parviens à la rue dont ces gens venaient. Il y a une femme qui marche au milieu de la rue, élégante et vêtue de rouge, et... acéphale. Elle marche tranquillement, vers moi et me dépasse sans me prêter attention. Médusé, je la suis du regard jusqu'à ce qu'elle s'enfonce dans la brume. Au coin de la rue, je rencontre une policière à laquelle je demande de confirmer si elle a, elle aussi, aperçu la créature.

Puis le second :

Je flotte dans le néant onirique, mais je me sens lucide et proche de l'éveil. Une femme sans tête portant une combinaison de cuir ressemblant à un cliché SM me chevauche. Je suis excité, mais plus je fixe son absence de tête, moins je me sens à l'aise. Approchant de plus en plus de l'éveil, ma lucidité augmente et je décide de passer les derniers instants du rêve à essayer de lui "matérialiser" une tête.

Je n'ai aucune idée du pourquoi des deux derniers, et ils sont désormais trop éloignés dans le temps pour que j'y trouve une signification ou des éléments me permettant d'y trouver des éléments de ma réalité ou de ma psyché.

Quant au premier, le plus récent, plusieurs éléments issus de la réalité y interviennent sans qu'il y soit question de psyché profonde. Seule la récurrence de ces créatures sans tête m'interroge quant à la possibilité de les interpréter.

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