jeudi 28 mai 2020

Rêves émotionnels... laissez-moi dormir ! (28/05/2020)

Une nuit riche en rêves clairs, mais leur contenu était vraiment déprimant, pour les deux premiers. Le dernier est venu changer l'atmosphère, mais ils étaient tous peu imaginatifs et plutôt liés à mes émotions ou à mon état de fatigue.

Paranoïa et lucidité (28/05/2020)

Je suis dans le garage-débarras du demi sous-sol que j'habitais durant ma jeunesse en France. La grande porte qui mène à l'extérieur est ouverte, et dehors il fait nuit noire. J'entends mon ex parler au téléphone dans le jardin. Je suis l'Âme Blessée et, curieux et inquiet, je voudrais m'approcher pour écouter. Il y a un flash de lumière venant de l'intérieur du garage qui illumine les lieux et projette mon ombre (1). Je sais alors que j'ai été repéré et que je ne pourrai plus espionner discrètement. Je reviens dans le garage et fais le tour en passant par la cave et l'ancienne chambre de mon frère. Je trouve mon ex dans la véranda devant la chambre. Je lui demande qui elle appelait. Elle fait comme si elle n'avait pas entendu ma question. Je me sens vraiment triste. Quelque chose me perturbe. Le soleil est bien levé. Je lui demande : comment se fait-il qu'il fasse déjà aussi jour alors que quelques instants auparavant il faisait encore nuit ? Je prends conscience. Je la regarde, puis je regarde autour de moi. Tout est tellement réaliste. Je lui dis "c'est un rêve, pas vrai ?". Elle me répond en hochant la tête. Je me réveille brusquement quelques secondes après.

1 - Je me souviens très clairement que la lumière vient d'en bas : ma silhouette est projetée à l'extérieur, mais l'ombre de ma tête reste à l'intérieur, au niveau du plafond... un lien avec ma vision de la veille ?

Ce rêve m'a laissé un très mauvais sentiment. Je détestais son atmosphère, ce qui s'y passe, et comment il m'a fait me sentir : à moitié fourbe et paranoïaque dans un premier temps, puis perdu dans un abîme de tristesse ensuite, malgré la lucidité. Ce sentiment a persisté dans le rêve suivant.

Solitude (28/05/2020)

Je dors, emmitouflé dans des couvertures, dans une voiture garée dans le jardin du domicile de ma mère. Je sais que tout le monde est à la maison, mais je ne veux pas les déranger. Je me sens fatigué, tellement fatigué... Puis je me dis qu'ils risquent de me voir dans cette situation inconfortable et de s'inquiéter si je reste dans leur jardin. Je démarre donc la voiture, je la sors de la propriété et je vais la garer un peu plus loin dans la rue, puis je me rendors. Malgré la distance, j'entends des conversations de ma famille qui ne sont guère positives à mon propos. Je me sens seul, triste et épuisé. Mais ce n'est pas grave, c'est de la lassitude, il faut que je dorme. Je suis interrompu par ma mère qui frappe à la porte de la voiture. Elle me demande ce que je fais là. Je me réveille pour de vrai.

J'ai un problème avec les voitures. Elles sont toujours synonymes d'inconforts, de drames, d'angoisses ou de peurs, dans mes rêves.
En réalité ma famille m'a bien soutenu récemment, et je ne sais pas pourquoi je les ai rêvés en "personnes à ne pas déranger". Peut-être parce que j'ai appris que ma mère avait peur que je revienne chez elle suite à ma rupture. Ahahahah ! Bien sûr que non !

La classe négligente (28/05/2020)

Un rêve du petit matin, avec une meilleure atmosphère que les deux précédents.

Je suis de nouveau étudiant. Je suis assis dans une classe à la structure totalement désordonnée : certains étudiants font face au bureau du prof et au tableau, d'autres sont sur des bureaux tournés vers les fenêtres, d'autres encore lui tournent le dos. Nous sommes en train d'effectuer un test qui semble a priori important.
Je suis assis à mon bureau, sur le côté de celui du prof... Je suis l'Artiste Désinvolte, et je n'ai que faire de ce test, car je me sens toujours fatigué et j'ai vraiment envie de dormir. Au bout de quelques questions, je me suis donc affalé sur mon bureau et ai commencé à enfin me reposer un peu. Une jeune étudiante fait remarquer au prof qu'il a oublié d'effacer les réponses au test du tableau et ajoute que de ce fait, les étudiants qui font face au prof ont donc de meilleures chances de réussite, ce qui n'est pas juste. Je jette un œil distrait au tableau et constate qu'elle a raison. Le prof en fait de même, mais il ne se lève pas pour autant pour corriger son erreur. Quant à moi, je tricherais bien, mais je suis même trop paresseux pour ça. Avec le sourire, je décide de me rendormir. Et je me réveille en sursaut.

Lorsque je suis très fatigué, je fais souvent des rêves dans lesquels je veux dormir, mais il y a souvent quelque chose qui vient m'en empêcher. Si rien ne venait interrompre cette envie de dormir dans le monde onirique, j'aimerais croire que je glisserais vers un sommeil plus profond, vers des rêves plus intéressants... mais non, je me réveille, et en sursaut avec ça !

mercredi 27 mai 2020

Cheese the security (27/05/2020)

Cheese the security (27/05/2020)

Je me suis réveillé en plein milieu de la nuit après un rêve purement absurde, un de ceux que je fais parfois dans la première partie de la nuit.

Il fait nuit et je suis dans le hall d'une banque, qui ressemble à celle dont je suis un client à C.B.. Je dois m'efforcer de me concentrer pour me rappeler pourquoi je suis ici... Je suis le Démon Furieux, et mes intentions initiales sont malfaisantes : je crois que je suis venu pour voler des choses dans cette banque. J'avance sans peur, convaincu de ma propre invincibilité. Il y a des systèmes de sécurité à lasers, un peu comme dans les films des années 90 / 2000. Alors que je m'apprête à fracturer un rideau de fer, je remarque un groupe de personnes derrière des lasers mortels. Ils ne peuvent pas bouger. Je perds alors totalement mon objectif de vue, et le Démon Furieux laisse place au Soldat Pragmatique.

Les lasers fonctionnent visiblement grâce à... de très longs fils de fromage fondu qui pendent du plafond qui sont connectés à la sécurité centrale. Je sens une main qui se pose sur mon épaule et me retourne : il s'agit de mon grand-père qui s'inquiète de comment tourne la situation. Je lui dis : "Il faut faire ce qui doit être fait." Puis je saute et m'accroche aux fils de fromages et je commence à les dévorer, vaguement écœuré par la quantité de ce que je vais devoir manger (1)... mais il le faut bien, pour sauver ces gens prisonniers des lasers mortels de la banque.

1 - La veille et le jour d'avant, j'ai recommencé à pratiquer le jeûne intermittent. Peut-être que j'ai eu un peu faim dans la nuit, mais en me réveillant de ce rêve, ce n'était plus le cas.

Visions d'endormissement : Pilier de cristal et Ombre sans tête (26/05/2020 et 27/05/2020)

Visions d'endormissement : Pilier de cristal et Ombre sans tête

Je crois avoir réalisé récemment, avec une certaine déception, que mes rêves s'étaient un peu... normalisés. Depuis que j'ai de nouveau entrepris de les écrire, je m'aperçois que la plupart d'entre eux ont lieu dans des décors on ne peut plus classiques, des endroits directement liés à ma vie éveillée. Auparavant, ils se prenaient régulièrement place dans des décors bien plus imaginatifs. Mais mon sommeil récent n'est peut-être pas encore assez calme et réparateur pour que cela arrive.

Toutefois, j'ai remarqué que lorsque je m'assoupis en journée, par exemple durant mes micro-siestes, j'ai souvent de brèves visions bien plus "baroques" que mes rêves actuels. J'ai donc pris la décision de les noter de la même manière. Voici deux de ces visions :

Pilier de cristal (26/05/2020)

D'immenses montagnes blanches se découpent sur un ciel azur. Elles sont gigantesques, bien plus grandes qu'aucune que j'aie pu voir en vrai. Il y a un lac d'une incroyable pureté sur un haut plateau entre ces montagnes. J'ai la sensation de ne pas être sur Terre. Au delà du lac, sur l'un des sommets, il y a un grand pilier de cristal qui scintille sous le soleil.

Ombre sans tête (27/05/2020)

Dans un paysage désertique, rocailleux et très sec, j'aperçois une sorte de terrasse de pierres taillées. Le ciel est chargé de sombres nuages noirs et gris sombre qui avancent rapidement un horizon dissimulé par de hauts-plateaux rocheux. Au centre de la terrasse, il y a une silhouette qui semble constituée d'ombres tournoyantes. Cette créature présente une forme humanoïde dépourvue de tête. Je la sens menaçante.

Encore une créature sans tête. Je vais commencer à me demander si j'ai toute la mienne.

mardi 26 mai 2020

Riche nuit 2 (26/05/2020)

Riche nuit 2 (26/05/2020)

Une nouvelle nuit calme et riche en rêves. J'en ai fait plus que les trois que j'ai écrits ici, mais j'étais trop ensommeillé pour noter les autres.

Manteau de plastique et polonais pour les nuls (26/05/2020)

Un rêve fait au milieu de la nuit.

Je suis dans un supermarché, une sorte de mélange entre tous les supermarchés que je connais, dans un lieu inconnu. Je me trouve au rayon des vêtements (1), et je cherche un manteau noir (2). Je passe rapidement rapidement en revue plusieurs vêtements qui ne me plaisent pas du tout. J'en sors un du rayon que j'essaye. Je m'aperçois qu'il s'agit d'un manteau en plastique, très inconfortable, une sorte de ciré. Je l'enlève rapidement. Une femme qui se situait près de moi fait une remarque à une vendeuse, en parlant en polonais. La vendeuse s'approche de moi et me demande ce que je veux en polonais, puis elle se reprend et fait l'effort de me parler en anglais. Je lui dis que j'avais compris sa première question en polonais. Je lui parle en fait en tchèque, mais en ajoutant des sons polonais (3).

1 - Je n'ai pourtant que très rarement acheté des vêtements dans un supermarché.

2 - J'ai regardé quelques sites pour acheter des vêtements en ligne, récemment.

3 -  - J'ai écouté une chanson de Nosowska et Zamilska plusieurs jours auparavant, et je trouvais le polonais plutôt compréhensible. Puis la veille de ce rêve, dans une conversation, j'ai également émis le souhait de me remettre au russe et d'éventuellement apprendre un peu le polonais.

Accident et droits des androïdes (26/05/2020)

Je suis à bord d'une voiture, côté passager. Mon frère conduit, et il y a une autre personne à l'arrière, peut-être A.L., mon ex. Le véhicule est lancé sur une petite route accidentée, mon frère gère bien mais il va beaucoup trop vite. Nous arrivons à toute vitesse sur un petit pont de pierre, dont la largeur à l'entrée nous induit en erreur : il s'agit en fait d'un pont piéton qui va en s'étrécissant au milieu. L'avant de la voiture se retrouve écrasé entre les bords du pont. 

On finit par faire marche arrière, mais le décor a changé, et la route qui nous a amené là est désormais un petit chemin de terre étroit qui surplombe une vaste étendue de végétation marécageuse d'un vert émeraude, des sortes de joncs. Je me retrouve en dehors de mon corps onirique, resté à l'intérieur du véhicule. Je vois la voiture sortir du chemin et tomber dans le marais. Mon frère et l'autre personne ont le temps de quitter la voiture, pas moi.

Je suis blessé et coincé dans la voiture. Mon frère est déjà là, mais il semble stupéfait : mes blessures sont étranges. Elles ne saignent pas, mais exsudent des liquides de couleurs étranges. Je vois qu'il a peur de moi et hésite à m'aider. Je me décide à lui avouer la vérité (??) : je ne suis pas un humain, mais un androïde perfectionné avec une conscience évolutive, et j'ai de ce fait les mêmes droits éthiques que les humains. En vertu de cela, refuser de m'aider et m'abandonner dans ce véhicule équivaudrait à ne pas assister une personne en danger (1). Je me rends compte que ce souvenir d'être un androïde me revient seulement à cause de la situation de danger mortel, un peu comme une sorte de programmation, car je pensais encore un instant avant être humain.

1 - Je me souviens assez bien avoir récité tout ça d'un ton très calme et détaché, voire froid... alors que mon sentiment était la peur d'être abandonné, voire d'être "retiré" un peu comme dans Blade Runner, livre dont une étudiante m'avait parlé la semaine précédente.

Un rêve assez symbolique. Après une expérience émotionnelle difficile (rupture d'une relation longue... l'accident ?), je suis encore sous le coup de plusieurs décisions auxquelles je dois me tenir, en mettant de côté mes sentiments de souffrance, de peine et de pitié. J'ai initié une sorte de reprogrammation interne que je dois respecter le temps de me retrouver, en faisant appel à des forces extérieures ou... supérieures, pour m'aider garder le cap. Je me sens parfois comme un être sans pitié, qui n'est pas mon "moi" quotidien, mais représente tout de même une partie de mon âme, une zone d'ombre qui se manifeste parfois aussi dans mes rêves sous la personnalité du "Soldat Pragmatique".

Oups... (26/05/2020)

Je suis dans le bureau de L., une amie qui m'aide beaucoup en ce moment. Je m'approche d'elle pour la saluer, mais... je l'embrasse sur la bouche (1). Elle rit et me dit que ce n'est pas très prudent, vu la situation actuelle. Je me sens embarrassé, puis je me dis : "bah, ce n'est rien !". Je sens l'influence du Soldat Pragmatique.

1 - C'est une manière Tchèque de faire entre bons amis de sexe opposé... mais je n'ai jamais fait ça personnellement ! En tant que Français, c'est trop intime !

lundi 25 mai 2020

Château, police et Guerre Froide (25/05/2020)

Château, police et Guerre Froide (25/05/2020)

Je suis en compagnie de plusieurs jeunes étudiants qui appartiennent à une classe que j'ai eue lorsque je travaillais au B. Gymnazium. Nous visitons les ruines d'un château, qui se trouve dans ce rêve au sud de C.B., la ville où je réside (1). Notre groupe s'est égaillé au niveau de la cour intérieure, envahie par la végétation (2). Je laisse mes étudiants s'aventurer librement où ils le souhaitent, pendant que je discute avec deux ou trois d'entre eux, des garçons. Au bout d'un moment, une alarme retentit, et la plupart d'entre eux courent en tous sens, en essayant de se cacher. J'aperçois un groupe de policiers en équipement anti-émeutes et lourdement armés franchir la herse du château. Ils nous braquent avec leurs LBD et nous ordonnent de nous allonger à terre. Je les hais, mais je suis l'Artiste Désinvolte, j'obéis alors nonchalamment aux ordres, en gardant le sourire. Je m'interroge sur le pourquoi de cette descente de police. Je pense dans un premier temps à quelque événement lié au coronavirus. Peut-être n'ai-je pas respecté quelque loi en faisant cette sortie de groupe (3)?

Un homme visiblement gradé fait signe à ses hommes de nous laisser nous relever. Il me parle en français, et amicalement, ce qui me surprend. Il me dit qu'il travaille pour une police spéciale. Je lui demande si j'ai fait quoi que ce soit qui mérite une arrestation. Comme s'il lisait dans mes pensées, il me répond que ça n'a rien à voir avec le virus, mais qu'une nouvelle Guerre Froide (4) vient d'être lancée. Il ajoute qu'il y a des agents Chinois infiltrés dans ce château qui ont prévu de faire quelque chose. Je suis perplexe.

1 - C'est ma "conscience onirico-géographique" qui me fait comprendre ça, mais ce château n'existe pas dans la réalité.

2 - Au réveil, cette cour me faisait penser à la cour intérieure du Dunnottar Castle, en Ecosse.

3 - La discipline Tchèque a commencé à se relâcher.

4 - La veille, j'ai vu un article qui prétendait cela.

Un de ces rêves "d'actualité" auxquels je ne trouve que peu d'intérêt. La seule chose notable est toujours cette "conscience géographique" que j'ai en rêve et qui me permet assez souvent de savoir assez précisément où je me trouve, quand bien même les lieux n'existent pas dans la réalité.

J'ai ensuite fait un autre rêve qui se déroulait avec un groupe d'amis dans une maison ressemblant à celle de la famille riche dans le film "Parasite" que j'avais vu deux jours avant. Il avait une atmosphère plaisante, mais il est si peu intéressant que je n'ai pas envie de l'écrire.

jeudi 21 mai 2020

Riche nuit (21/05/2020)

Riche nuit (21/05/2020)


Hier, en début de soirée, j'ai commencé une séance de yoga, avant de m'apercevoir que j'étais trop fatigué pour ça. J'ai ensuite enchaîné avec une méditation sur laquelle je me suis... endormi. Suite à cela, j'ai décidé de me coucher très tôt pour rattraper le sommeil en retard. J'ai attendu le sommeil alors qu'il faisait encore jour, et celui-ci est venu me cueillir lorsque les derniers rayons de soleil commençaient à décliner. Une nuit très, très riche en rêves s'en est suivie. Ils sont courts et je n'ai pas pu les noter tous, mais voici ceux que j'ai pris le temps d'écrire.

Vacances dans les Féroé

Je suis en vacances sur une île que je sais être une île des Féroé. Je suis à pied. La nature est sauvage et impitoyable, le temps devient menaçant, mais j'atteins un petit village situé dans une baie de l'île. Je vais me renseigner pour trouver une chambre dans une sorte de complexe touristique bâti en bois. D'une manière ou d'une autre, on me fait comprendre que presque tout est fermé. Seule une "Chambre sur la baie" et une "Chambre du Jardin d'hiver" sont disponibles, mais ils me disent que la première est très chère. Je consulte un plan de la ville pour voir où se trouve ledit Jardin d'hiver, et je constate qu'il s'agit d'un grand parc, délimité par une clôture et un portail de fer forgé, à l'orée de la forêt qui se trouve au sud-est du village. Je leur dis que la "Chambre du Jardin d'hiver" me conviendra parfaitement.

J'ai vu plusieurs images des Féroé récemment.

Anniversaire d'une vieille amie et jeu de rôle

Je suis à Mir., chez Ang., ma vieille amie de l'université. C'est son anniversaire. Elle-même est absente pour l'instant mais plusieurs de ses amis sont présents. Je discute avec eux. Ils en viennent rapidement à me parler de jeu de rôle. Ils me demandent si j'en ai déjà fait. Je souris et je leur dis de bien me regarder, avec mon look gothique et mes cheveux longs. Qu'est-ce qu'ils croient ?

Je suis invité à jouer. Il va falloir que je crée un personnage pour une partie de D&D. Putain, j'ai pas envie, finalement. Mais bon, je vais me forcer. Allons-y, faisons un personnage sacrifiable... Pffff pas enviiiie.....!

C'était l'anniversaire de cette amie récemment, mais je n'y ai pas pensé. Mon inconscient me l'a rappelé, je ne sais pourquoi. Quant au jeu de rôle, j'ai pensé en refaire avec plusieurs personnes de là où j'habite, mais l'envie me vient et me quitte sans trop me pousser à l'action.

Sorcier Blanc en cuir noir

Je suis chez mes grands-parents paternels, à G.. Je suis dans l'allée du jardin, avec plusieurs personnes inconnues, extérieures à ma famille, peut-être une quinzaine ou une vingtaine de personnes. Lorsque j'essaye de rassembler mes esprits pour comprendre ce qui se passe, je me "souviens" que c'est parce qu'il y a une apocalypse de zombies en cours. D'ailleurs, plusieurs silhouettes hagardes avancent dans les collines, en hauteur. Une femme vêtue de haillons avance également vers nous. Alors que je m'apprête à mettre en garde une personne vers qui celle-ci se dirige, je me rends compte qu'il s'agit juste d'une femme blessée, pas d'un zombie.

Il y a un homme vêtu de cuir noir parmi nous. Il me dit qu'il est sorcier, et qu'il sent quelque chose de terrible en moi, quelque chose qu'il voudrait exorciser. Je lui dis "non merci, ça va". Il se glisse derrière moi, m'immobilise alors en me saisissant par les épaules et il les tire en arrière, ce qui me fait mal au dos, mais aussi dans la poitrine. Quelque chose me quitte par le souffle. Il avait raison. Puis des visions m'assaillent : je vois flotter dans un éther multicolore à dominance pourpre une construction gigantesque faite de machines et... d'os. Il y a une sorte de squelette vivant, dont les orbites sont des pierres précieuses, intégré à un véhicule en lévitation, une sorte de char volant. Il agite en tous sens d'immenses bras mécaniques.


Je ne trouve rien de récent ayant pu m'inspirer ce rêve. La fin complètement différente et baroque me rappelle les rêves que je faisais avant, ceux qui me donnaient envie de les écrire.

La tempête qui vient

Je suis couché sur un lit à l'extérieur, sur la terrasse couverte d'une grande maison de pierre qui semble être un mas provençal. Il fait doux et c'est agréable. Pourtant, je regarde le ciel et je vois massés, à des kilomètres au dessus de moi, des nuages d'un noir profond, un noir tel qu'il n'en existe pas sur Terre, sauf peut-être durant les grandes catastrophes, les guerres, les incendies ou les éruptions volcaniques... Les nuages décrivent une spirale ascendante vers le ciel, mais au centre de la spirale, il y a un petit espace, une sorte d’ "œil du cyclone", où il est possible de voir le ciel bleu. C'est un ciel apocalyptique, mais... il ne m'inquiète pas outre-mesure.

Je me réveille dans le même décor, mais mon esprit s'envole et m'emmène sous la neige cette fois. Je suis situé au dessus d'une route qui serpente dans des collines enneigées. Une voiture de police arrive au niveau d'une file de véhicules arrêtés et couverts de neige puis fait demi-tour. À la tête de la colonne de véhicules sous la neige, je reconnais ma voiture. Je vole vers celle-ci, y entre et la démarre. Je débloque la file de voitures et certaines se remettent à avancer.

Je suis maintenant de retour dans ma ville natale, toujours en voiture. J'essaye d'atteindre la maison de ma mère, mais il y a d'épaisses barricades sur la route, faites de métal, de véhicules et de toutes sortes de détritus, et qui m'empêchent d'emprunter le chemin habituel. Je sors de la voiture, puis je me dis "tant pis, j'irai ailleurs".

Celui-ci était plutôt clair et naïf, symboliquement parlant.

La machine à illusions et le justicier (20/05/2020)

La machine à illusions et le justicier (20/05/2020)

Voici un petit rêve un peu absurde, multipliant les points de vue, que j'ai fait hier matin.

La scène se déroule dans une nature sèche et presque désertique, semblable à ce que j'imagine de l'Ouest américain. Plusieurs personnes démunies suivent un chemin de terre qui est censé les amener à un village où ils pourront s'installer. Il y a quelque chose qui attire leur regard sur la gauche, et certains vont voir ce quoi il s'agit. Ils ne reviendront jamais...

Je suis maintenant le Soldat Pragmatique. Je fais partie de ce groupe de voyageurs, colons, ou je ne sais quoi. Des personnes inquiètes sont venues me trouver pour que j'aille chercher les leurs qui ont disparu. Je n'ai aucun attachement pour ces gens, mais je décide d'accepter par curiosité. Je trouve un petit sentier qui descend sur la gauche, là où les autres ont disparu. En le suivant, je m'aperçois qu'il y a quelque chose qui miroite un peu en contrebas... cela ressemble à des cristaux ou des pierres précieuses. En m'approchant prudemment, je m'aperçois qu'il s'agit d'une projection, comme un hologramme. Plusieurs personnes mortes ou inconscientes gisent au sol. J'essaye de suivre d'où viennent les rayons. Ils sont générés par une étrange machine(1), une sorte de caravane-projecteur qui se trouve dans la plaine, de l'autre côté de la grande route de terre d'où je suis parti. L'appareil est gardé par plusieurs hors-la-loi, et je comprends que ceux-ci l'utilisent pour piéger et abattre les gens attirés par les gemmes illusoires, et leur voler leurs richesses réelles. Je trouve le concept simple, mais intéressant.

Je suis maintenant l'un de ces hors-la-loi. Nous venons de nous battre contre un justicier (ayant les traits d'Arnold Schwarzenegger jeune(2)), mais nous avons perdu et je viens d'être capturé. Je suis allongé au sol, ligoté. Celui-ci me demande d'avouer mes crimes. Je refuse. Le justicier lève un pied et menace de m'écraser l'entrejambe. J'accepte.

(1) La veille, sur Interpals, nous avions discuté de l’œuvre de Philip K.Dick avec une de mes contacts. Nous n'avions pas parlé de celui-ci en particulier, mais l'un de ses romans s'appelle "Les machines à illusions". Peut-être qu'inconsciemment...

(2) J'avais vu une vidéo humoristique de Schwarzy qui faisait le pitre, quelques jours auparavant.