jeudi 28 mai 2020

Rêves émotionnels... laissez-moi dormir ! (28/05/2020)

Une nuit riche en rêves clairs, mais leur contenu était vraiment déprimant, pour les deux premiers. Le dernier est venu changer l'atmosphère, mais ils étaient tous peu imaginatifs et plutôt liés à mes émotions ou à mon état de fatigue.

Paranoïa et lucidité (28/05/2020)

Je suis dans le garage-débarras du demi sous-sol que j'habitais durant ma jeunesse en France. La grande porte qui mène à l'extérieur est ouverte, et dehors il fait nuit noire. J'entends mon ex parler au téléphone dans le jardin. Je suis l'Âme Blessée et, curieux et inquiet, je voudrais m'approcher pour écouter. Il y a un flash de lumière venant de l'intérieur du garage qui illumine les lieux et projette mon ombre (1). Je sais alors que j'ai été repéré et que je ne pourrai plus espionner discrètement. Je reviens dans le garage et fais le tour en passant par la cave et l'ancienne chambre de mon frère. Je trouve mon ex dans la véranda devant la chambre. Je lui demande qui elle appelait. Elle fait comme si elle n'avait pas entendu ma question. Je me sens vraiment triste. Quelque chose me perturbe. Le soleil est bien levé. Je lui demande : comment se fait-il qu'il fasse déjà aussi jour alors que quelques instants auparavant il faisait encore nuit ? Je prends conscience. Je la regarde, puis je regarde autour de moi. Tout est tellement réaliste. Je lui dis "c'est un rêve, pas vrai ?". Elle me répond en hochant la tête. Je me réveille brusquement quelques secondes après.

1 - Je me souviens très clairement que la lumière vient d'en bas : ma silhouette est projetée à l'extérieur, mais l'ombre de ma tête reste à l'intérieur, au niveau du plafond... un lien avec ma vision de la veille ?

Ce rêve m'a laissé un très mauvais sentiment. Je détestais son atmosphère, ce qui s'y passe, et comment il m'a fait me sentir : à moitié fourbe et paranoïaque dans un premier temps, puis perdu dans un abîme de tristesse ensuite, malgré la lucidité. Ce sentiment a persisté dans le rêve suivant.

Solitude (28/05/2020)

Je dors, emmitouflé dans des couvertures, dans une voiture garée dans le jardin du domicile de ma mère. Je sais que tout le monde est à la maison, mais je ne veux pas les déranger. Je me sens fatigué, tellement fatigué... Puis je me dis qu'ils risquent de me voir dans cette situation inconfortable et de s'inquiéter si je reste dans leur jardin. Je démarre donc la voiture, je la sors de la propriété et je vais la garer un peu plus loin dans la rue, puis je me rendors. Malgré la distance, j'entends des conversations de ma famille qui ne sont guère positives à mon propos. Je me sens seul, triste et épuisé. Mais ce n'est pas grave, c'est de la lassitude, il faut que je dorme. Je suis interrompu par ma mère qui frappe à la porte de la voiture. Elle me demande ce que je fais là. Je me réveille pour de vrai.

J'ai un problème avec les voitures. Elles sont toujours synonymes d'inconforts, de drames, d'angoisses ou de peurs, dans mes rêves.
En réalité ma famille m'a bien soutenu récemment, et je ne sais pas pourquoi je les ai rêvés en "personnes à ne pas déranger". Peut-être parce que j'ai appris que ma mère avait peur que je revienne chez elle suite à ma rupture. Ahahahah ! Bien sûr que non !

La classe négligente (28/05/2020)

Un rêve du petit matin, avec une meilleure atmosphère que les deux précédents.

Je suis de nouveau étudiant. Je suis assis dans une classe à la structure totalement désordonnée : certains étudiants font face au bureau du prof et au tableau, d'autres sont sur des bureaux tournés vers les fenêtres, d'autres encore lui tournent le dos. Nous sommes en train d'effectuer un test qui semble a priori important.
Je suis assis à mon bureau, sur le côté de celui du prof... Je suis l'Artiste Désinvolte, et je n'ai que faire de ce test, car je me sens toujours fatigué et j'ai vraiment envie de dormir. Au bout de quelques questions, je me suis donc affalé sur mon bureau et ai commencé à enfin me reposer un peu. Une jeune étudiante fait remarquer au prof qu'il a oublié d'effacer les réponses au test du tableau et ajoute que de ce fait, les étudiants qui font face au prof ont donc de meilleures chances de réussite, ce qui n'est pas juste. Je jette un œil distrait au tableau et constate qu'elle a raison. Le prof en fait de même, mais il ne se lève pas pour autant pour corriger son erreur. Quant à moi, je tricherais bien, mais je suis même trop paresseux pour ça. Avec le sourire, je décide de me rendormir. Et je me réveille en sursaut.

Lorsque je suis très fatigué, je fais souvent des rêves dans lesquels je veux dormir, mais il y a souvent quelque chose qui vient m'en empêcher. Si rien ne venait interrompre cette envie de dormir dans le monde onirique, j'aimerais croire que je glisserais vers un sommeil plus profond, vers des rêves plus intéressants... mais non, je me réveille, et en sursaut avec ça !

mercredi 27 mai 2020

Cheese the security (27/05/2020)

Cheese the security (27/05/2020)

Je me suis réveillé en plein milieu de la nuit après un rêve purement absurde, un de ceux que je fais parfois dans la première partie de la nuit.

Il fait nuit et je suis dans le hall d'une banque, qui ressemble à celle dont je suis un client à C.B.. Je dois m'efforcer de me concentrer pour me rappeler pourquoi je suis ici... Je suis le Démon Furieux, et mes intentions initiales sont malfaisantes : je crois que je suis venu pour voler des choses dans cette banque. J'avance sans peur, convaincu de ma propre invincibilité. Il y a des systèmes de sécurité à lasers, un peu comme dans les films des années 90 / 2000. Alors que je m'apprête à fracturer un rideau de fer, je remarque un groupe de personnes derrière des lasers mortels. Ils ne peuvent pas bouger. Je perds alors totalement mon objectif de vue, et le Démon Furieux laisse place au Soldat Pragmatique.

Les lasers fonctionnent visiblement grâce à... de très longs fils de fromage fondu qui pendent du plafond qui sont connectés à la sécurité centrale. Je sens une main qui se pose sur mon épaule et me retourne : il s'agit de mon grand-père qui s'inquiète de comment tourne la situation. Je lui dis : "Il faut faire ce qui doit être fait." Puis je saute et m'accroche aux fils de fromages et je commence à les dévorer, vaguement écœuré par la quantité de ce que je vais devoir manger (1)... mais il le faut bien, pour sauver ces gens prisonniers des lasers mortels de la banque.

1 - La veille et le jour d'avant, j'ai recommencé à pratiquer le jeûne intermittent. Peut-être que j'ai eu un peu faim dans la nuit, mais en me réveillant de ce rêve, ce n'était plus le cas.

Visions d'endormissement : Pilier de cristal et Ombre sans tête (26/05/2020 et 27/05/2020)

Visions d'endormissement : Pilier de cristal et Ombre sans tête

Je crois avoir réalisé récemment, avec une certaine déception, que mes rêves s'étaient un peu... normalisés. Depuis que j'ai de nouveau entrepris de les écrire, je m'aperçois que la plupart d'entre eux ont lieu dans des décors on ne peut plus classiques, des endroits directement liés à ma vie éveillée. Auparavant, ils se prenaient régulièrement place dans des décors bien plus imaginatifs. Mais mon sommeil récent n'est peut-être pas encore assez calme et réparateur pour que cela arrive.

Toutefois, j'ai remarqué que lorsque je m'assoupis en journée, par exemple durant mes micro-siestes, j'ai souvent de brèves visions bien plus "baroques" que mes rêves actuels. J'ai donc pris la décision de les noter de la même manière. Voici deux de ces visions :

Pilier de cristal (26/05/2020)

D'immenses montagnes blanches se découpent sur un ciel azur. Elles sont gigantesques, bien plus grandes qu'aucune que j'aie pu voir en vrai. Il y a un lac d'une incroyable pureté sur un haut plateau entre ces montagnes. J'ai la sensation de ne pas être sur Terre. Au delà du lac, sur l'un des sommets, il y a un grand pilier de cristal qui scintille sous le soleil.

Ombre sans tête (27/05/2020)

Dans un paysage désertique, rocailleux et très sec, j'aperçois une sorte de terrasse de pierres taillées. Le ciel est chargé de sombres nuages noirs et gris sombre qui avancent rapidement un horizon dissimulé par de hauts-plateaux rocheux. Au centre de la terrasse, il y a une silhouette qui semble constituée d'ombres tournoyantes. Cette créature présente une forme humanoïde dépourvue de tête. Je la sens menaçante.

Encore une créature sans tête. Je vais commencer à me demander si j'ai toute la mienne.

mardi 26 mai 2020

Riche nuit 2 (26/05/2020)

Riche nuit 2 (26/05/2020)

Une nouvelle nuit calme et riche en rêves. J'en ai fait plus que les trois que j'ai écrits ici, mais j'étais trop ensommeillé pour noter les autres.

Manteau de plastique et polonais pour les nuls (26/05/2020)

Un rêve fait au milieu de la nuit.

Je suis dans un supermarché, une sorte de mélange entre tous les supermarchés que je connais, dans un lieu inconnu. Je me trouve au rayon des vêtements (1), et je cherche un manteau noir (2). Je passe rapidement rapidement en revue plusieurs vêtements qui ne me plaisent pas du tout. J'en sors un du rayon que j'essaye. Je m'aperçois qu'il s'agit d'un manteau en plastique, très inconfortable, une sorte de ciré. Je l'enlève rapidement. Une femme qui se situait près de moi fait une remarque à une vendeuse, en parlant en polonais. La vendeuse s'approche de moi et me demande ce que je veux en polonais, puis elle se reprend et fait l'effort de me parler en anglais. Je lui dis que j'avais compris sa première question en polonais. Je lui parle en fait en tchèque, mais en ajoutant des sons polonais (3).

1 - Je n'ai pourtant que très rarement acheté des vêtements dans un supermarché.

2 - J'ai regardé quelques sites pour acheter des vêtements en ligne, récemment.

3 -  - J'ai écouté une chanson de Nosowska et Zamilska plusieurs jours auparavant, et je trouvais le polonais plutôt compréhensible. Puis la veille de ce rêve, dans une conversation, j'ai également émis le souhait de me remettre au russe et d'éventuellement apprendre un peu le polonais.

Accident et droits des androïdes (26/05/2020)

Je suis à bord d'une voiture, côté passager. Mon frère conduit, et il y a une autre personne à l'arrière, peut-être A.L., mon ex. Le véhicule est lancé sur une petite route accidentée, mon frère gère bien mais il va beaucoup trop vite. Nous arrivons à toute vitesse sur un petit pont de pierre, dont la largeur à l'entrée nous induit en erreur : il s'agit en fait d'un pont piéton qui va en s'étrécissant au milieu. L'avant de la voiture se retrouve écrasé entre les bords du pont. 

On finit par faire marche arrière, mais le décor a changé, et la route qui nous a amené là est désormais un petit chemin de terre étroit qui surplombe une vaste étendue de végétation marécageuse d'un vert émeraude, des sortes de joncs. Je me retrouve en dehors de mon corps onirique, resté à l'intérieur du véhicule. Je vois la voiture sortir du chemin et tomber dans le marais. Mon frère et l'autre personne ont le temps de quitter la voiture, pas moi.

Je suis blessé et coincé dans la voiture. Mon frère est déjà là, mais il semble stupéfait : mes blessures sont étranges. Elles ne saignent pas, mais exsudent des liquides de couleurs étranges. Je vois qu'il a peur de moi et hésite à m'aider. Je me décide à lui avouer la vérité (??) : je ne suis pas un humain, mais un androïde perfectionné avec une conscience évolutive, et j'ai de ce fait les mêmes droits éthiques que les humains. En vertu de cela, refuser de m'aider et m'abandonner dans ce véhicule équivaudrait à ne pas assister une personne en danger (1). Je me rends compte que ce souvenir d'être un androïde me revient seulement à cause de la situation de danger mortel, un peu comme une sorte de programmation, car je pensais encore un instant avant être humain.

1 - Je me souviens assez bien avoir récité tout ça d'un ton très calme et détaché, voire froid... alors que mon sentiment était la peur d'être abandonné, voire d'être "retiré" un peu comme dans Blade Runner, livre dont une étudiante m'avait parlé la semaine précédente.

Un rêve assez symbolique. Après une expérience émotionnelle difficile (rupture d'une relation longue... l'accident ?), je suis encore sous le coup de plusieurs décisions auxquelles je dois me tenir, en mettant de côté mes sentiments de souffrance, de peine et de pitié. J'ai initié une sorte de reprogrammation interne que je dois respecter le temps de me retrouver, en faisant appel à des forces extérieures ou... supérieures, pour m'aider garder le cap. Je me sens parfois comme un être sans pitié, qui n'est pas mon "moi" quotidien, mais représente tout de même une partie de mon âme, une zone d'ombre qui se manifeste parfois aussi dans mes rêves sous la personnalité du "Soldat Pragmatique".

Oups... (26/05/2020)

Je suis dans le bureau de L., une amie qui m'aide beaucoup en ce moment. Je m'approche d'elle pour la saluer, mais... je l'embrasse sur la bouche (1). Elle rit et me dit que ce n'est pas très prudent, vu la situation actuelle. Je me sens embarrassé, puis je me dis : "bah, ce n'est rien !". Je sens l'influence du Soldat Pragmatique.

1 - C'est une manière Tchèque de faire entre bons amis de sexe opposé... mais je n'ai jamais fait ça personnellement ! En tant que Français, c'est trop intime !

lundi 25 mai 2020

Château, police et Guerre Froide (25/05/2020)

Château, police et Guerre Froide (25/05/2020)

Je suis en compagnie de plusieurs jeunes étudiants qui appartiennent à une classe que j'ai eue lorsque je travaillais au B. Gymnazium. Nous visitons les ruines d'un château, qui se trouve dans ce rêve au sud de C.B., la ville où je réside (1). Notre groupe s'est égaillé au niveau de la cour intérieure, envahie par la végétation (2). Je laisse mes étudiants s'aventurer librement où ils le souhaitent, pendant que je discute avec deux ou trois d'entre eux, des garçons. Au bout d'un moment, une alarme retentit, et la plupart d'entre eux courent en tous sens, en essayant de se cacher. J'aperçois un groupe de policiers en équipement anti-émeutes et lourdement armés franchir la herse du château. Ils nous braquent avec leurs LBD et nous ordonnent de nous allonger à terre. Je les hais, mais je suis l'Artiste Désinvolte, j'obéis alors nonchalamment aux ordres, en gardant le sourire. Je m'interroge sur le pourquoi de cette descente de police. Je pense dans un premier temps à quelque événement lié au coronavirus. Peut-être n'ai-je pas respecté quelque loi en faisant cette sortie de groupe (3)?

Un homme visiblement gradé fait signe à ses hommes de nous laisser nous relever. Il me parle en français, et amicalement, ce qui me surprend. Il me dit qu'il travaille pour une police spéciale. Je lui demande si j'ai fait quoi que ce soit qui mérite une arrestation. Comme s'il lisait dans mes pensées, il me répond que ça n'a rien à voir avec le virus, mais qu'une nouvelle Guerre Froide (4) vient d'être lancée. Il ajoute qu'il y a des agents Chinois infiltrés dans ce château qui ont prévu de faire quelque chose. Je suis perplexe.

1 - C'est ma "conscience onirico-géographique" qui me fait comprendre ça, mais ce château n'existe pas dans la réalité.

2 - Au réveil, cette cour me faisait penser à la cour intérieure du Dunnottar Castle, en Ecosse.

3 - La discipline Tchèque a commencé à se relâcher.

4 - La veille, j'ai vu un article qui prétendait cela.

Un de ces rêves "d'actualité" auxquels je ne trouve que peu d'intérêt. La seule chose notable est toujours cette "conscience géographique" que j'ai en rêve et qui me permet assez souvent de savoir assez précisément où je me trouve, quand bien même les lieux n'existent pas dans la réalité.

J'ai ensuite fait un autre rêve qui se déroulait avec un groupe d'amis dans une maison ressemblant à celle de la famille riche dans le film "Parasite" que j'avais vu deux jours avant. Il avait une atmosphère plaisante, mais il est si peu intéressant que je n'ai pas envie de l'écrire.

jeudi 21 mai 2020

Riche nuit (21/05/2020)

Riche nuit (21/05/2020)


Hier, en début de soirée, j'ai commencé une séance de yoga, avant de m'apercevoir que j'étais trop fatigué pour ça. J'ai ensuite enchaîné avec une méditation sur laquelle je me suis... endormi. Suite à cela, j'ai décidé de me coucher très tôt pour rattraper le sommeil en retard. J'ai attendu le sommeil alors qu'il faisait encore jour, et celui-ci est venu me cueillir lorsque les derniers rayons de soleil commençaient à décliner. Une nuit très, très riche en rêves s'en est suivie. Ils sont courts et je n'ai pas pu les noter tous, mais voici ceux que j'ai pris le temps d'écrire.

Vacances dans les Féroé

Je suis en vacances sur une île que je sais être une île des Féroé. Je suis à pied. La nature est sauvage et impitoyable, le temps devient menaçant, mais j'atteins un petit village situé dans une baie de l'île. Je vais me renseigner pour trouver une chambre dans une sorte de complexe touristique bâti en bois. D'une manière ou d'une autre, on me fait comprendre que presque tout est fermé. Seule une "Chambre sur la baie" et une "Chambre du Jardin d'hiver" sont disponibles, mais ils me disent que la première est très chère. Je consulte un plan de la ville pour voir où se trouve ledit Jardin d'hiver, et je constate qu'il s'agit d'un grand parc, délimité par une clôture et un portail de fer forgé, à l'orée de la forêt qui se trouve au sud-est du village. Je leur dis que la "Chambre du Jardin d'hiver" me conviendra parfaitement.

J'ai vu plusieurs images des Féroé récemment.

Anniversaire d'une vieille amie et jeu de rôle

Je suis à Mir., chez Ang., ma vieille amie de l'université. C'est son anniversaire. Elle-même est absente pour l'instant mais plusieurs de ses amis sont présents. Je discute avec eux. Ils en viennent rapidement à me parler de jeu de rôle. Ils me demandent si j'en ai déjà fait. Je souris et je leur dis de bien me regarder, avec mon look gothique et mes cheveux longs. Qu'est-ce qu'ils croient ?

Je suis invité à jouer. Il va falloir que je crée un personnage pour une partie de D&D. Putain, j'ai pas envie, finalement. Mais bon, je vais me forcer. Allons-y, faisons un personnage sacrifiable... Pffff pas enviiiie.....!

C'était l'anniversaire de cette amie récemment, mais je n'y ai pas pensé. Mon inconscient me l'a rappelé, je ne sais pourquoi. Quant au jeu de rôle, j'ai pensé en refaire avec plusieurs personnes de là où j'habite, mais l'envie me vient et me quitte sans trop me pousser à l'action.

Sorcier Blanc en cuir noir

Je suis chez mes grands-parents paternels, à G.. Je suis dans l'allée du jardin, avec plusieurs personnes inconnues, extérieures à ma famille, peut-être une quinzaine ou une vingtaine de personnes. Lorsque j'essaye de rassembler mes esprits pour comprendre ce qui se passe, je me "souviens" que c'est parce qu'il y a une apocalypse de zombies en cours. D'ailleurs, plusieurs silhouettes hagardes avancent dans les collines, en hauteur. Une femme vêtue de haillons avance également vers nous. Alors que je m'apprête à mettre en garde une personne vers qui celle-ci se dirige, je me rends compte qu'il s'agit juste d'une femme blessée, pas d'un zombie.

Il y a un homme vêtu de cuir noir parmi nous. Il me dit qu'il est sorcier, et qu'il sent quelque chose de terrible en moi, quelque chose qu'il voudrait exorciser. Je lui dis "non merci, ça va". Il se glisse derrière moi, m'immobilise alors en me saisissant par les épaules et il les tire en arrière, ce qui me fait mal au dos, mais aussi dans la poitrine. Quelque chose me quitte par le souffle. Il avait raison. Puis des visions m'assaillent : je vois flotter dans un éther multicolore à dominance pourpre une construction gigantesque faite de machines et... d'os. Il y a une sorte de squelette vivant, dont les orbites sont des pierres précieuses, intégré à un véhicule en lévitation, une sorte de char volant. Il agite en tous sens d'immenses bras mécaniques.


Je ne trouve rien de récent ayant pu m'inspirer ce rêve. La fin complètement différente et baroque me rappelle les rêves que je faisais avant, ceux qui me donnaient envie de les écrire.

La tempête qui vient

Je suis couché sur un lit à l'extérieur, sur la terrasse couverte d'une grande maison de pierre qui semble être un mas provençal. Il fait doux et c'est agréable. Pourtant, je regarde le ciel et je vois massés, à des kilomètres au dessus de moi, des nuages d'un noir profond, un noir tel qu'il n'en existe pas sur Terre, sauf peut-être durant les grandes catastrophes, les guerres, les incendies ou les éruptions volcaniques... Les nuages décrivent une spirale ascendante vers le ciel, mais au centre de la spirale, il y a un petit espace, une sorte d’ "œil du cyclone", où il est possible de voir le ciel bleu. C'est un ciel apocalyptique, mais... il ne m'inquiète pas outre-mesure.

Je me réveille dans le même décor, mais mon esprit s'envole et m'emmène sous la neige cette fois. Je suis situé au dessus d'une route qui serpente dans des collines enneigées. Une voiture de police arrive au niveau d'une file de véhicules arrêtés et couverts de neige puis fait demi-tour. À la tête de la colonne de véhicules sous la neige, je reconnais ma voiture. Je vole vers celle-ci, y entre et la démarre. Je débloque la file de voitures et certaines se remettent à avancer.

Je suis maintenant de retour dans ma ville natale, toujours en voiture. J'essaye d'atteindre la maison de ma mère, mais il y a d'épaisses barricades sur la route, faites de métal, de véhicules et de toutes sortes de détritus, et qui m'empêchent d'emprunter le chemin habituel. Je sors de la voiture, puis je me dis "tant pis, j'irai ailleurs".

Celui-ci était plutôt clair et naïf, symboliquement parlant.

La machine à illusions et le justicier (20/05/2020)

La machine à illusions et le justicier (20/05/2020)

Voici un petit rêve un peu absurde, multipliant les points de vue, que j'ai fait hier matin.

La scène se déroule dans une nature sèche et presque désertique, semblable à ce que j'imagine de l'Ouest américain. Plusieurs personnes démunies suivent un chemin de terre qui est censé les amener à un village où ils pourront s'installer. Il y a quelque chose qui attire leur regard sur la gauche, et certains vont voir ce quoi il s'agit. Ils ne reviendront jamais...

Je suis maintenant le Soldat Pragmatique. Je fais partie de ce groupe de voyageurs, colons, ou je ne sais quoi. Des personnes inquiètes sont venues me trouver pour que j'aille chercher les leurs qui ont disparu. Je n'ai aucun attachement pour ces gens, mais je décide d'accepter par curiosité. Je trouve un petit sentier qui descend sur la gauche, là où les autres ont disparu. En le suivant, je m'aperçois qu'il y a quelque chose qui miroite un peu en contrebas... cela ressemble à des cristaux ou des pierres précieuses. En m'approchant prudemment, je m'aperçois qu'il s'agit d'une projection, comme un hologramme. Plusieurs personnes mortes ou inconscientes gisent au sol. J'essaye de suivre d'où viennent les rayons. Ils sont générés par une étrange machine(1), une sorte de caravane-projecteur qui se trouve dans la plaine, de l'autre côté de la grande route de terre d'où je suis parti. L'appareil est gardé par plusieurs hors-la-loi, et je comprends que ceux-ci l'utilisent pour piéger et abattre les gens attirés par les gemmes illusoires, et leur voler leurs richesses réelles. Je trouve le concept simple, mais intéressant.

Je suis maintenant l'un de ces hors-la-loi. Nous venons de nous battre contre un justicier (ayant les traits d'Arnold Schwarzenegger jeune(2)), mais nous avons perdu et je viens d'être capturé. Je suis allongé au sol, ligoté. Celui-ci me demande d'avouer mes crimes. Je refuse. Le justicier lève un pied et menace de m'écraser l'entrejambe. J'accepte.

(1) La veille, sur Interpals, nous avions discuté de l’œuvre de Philip K.Dick avec une de mes contacts. Nous n'avions pas parlé de celui-ci en particulier, mais l'un de ses romans s'appelle "Les machines à illusions". Peut-être qu'inconsciemment...

(2) J'avais vu une vidéo humoristique de Schwarzy qui faisait le pitre, quelques jours auparavant.


mardi 19 mai 2020

Fragment : Colombages et pigeonnier (19/05/2020)


Ce matin, je me souvenais seulement d'un rêve très court et peu intéressant. Je ne vais pas prendre la peine de lui donner un titre "cool".

Je suis dans le jardin de la maison de mes grands-parents maternels, à P. Les lieux sont très similaires à la réalité, excepté que la maison a des colombages, et qu'il y a, sur le côté des escaliers qui mènent à l'étage où ils vivaient, un couloir extérieur qui mène à un pigeonnier. Ces éléments qui ne sont pas censés être là, ils n'existent pas. Cela me trouble.


J'ai repensé à ma grand-mère décédée la veille, ce qui a dû donner le thème de ce rêve. Pour les colombages, ma grand-mère venait justement de Lorraine, non loin de l'Alsace, où il y a des maisons avec ce style architectural. J'ai également dû expliquer à quelqu'un pourquoi mon prénom avait une orthographe germanique plutôt qu'une orthographe française.

Mes rêves redeviennent plus clairs en général, mais il est loin le temps où mon imaginaire fantasmatique se déchainait. Toutefois, j'ai un peu moins nourri mon imagination ces dernières semaines, ceci explique peut-être cela.

lundi 18 mai 2020

La chambre effondrée (18/05/2020)

La chambre effondrée (18/05/2020)


Je suis dans une ville moderne et ensoleillée, dont l'architecture me fait penser à certains quartier de M., ma ville natale dans le sud de la France, mais aussi à des bâtiments de pays plus exotiques... comme Dubaï ? Je suis censé passer vacances chez B., un ancien ami que je n'ai pas revu depuis le collège. Dans ce rêve, il habite une résidence luxueuse située une sorte de gratte-ciel de couleur ocre. J'arrive dans la résidence, mais il n'y a personne. Je défais mes affaires et je me rends compte qu'il manque quelque chose : certains vêtements, un ordinateur portable... Cela devrait me gêner, mais en réalité, ça m'est complètement égal. Je suis l'Artiste Nonchalant. J'explore un peu la suite, qui est immense et formidablement bien équipée. Lorsque je reviens dans la chambre supposée être la mienne, il manque un pan de mur, ainsi que la moitié du sol. C'est comme si la pièce avait été touchée par une explosion, mais je n'ai rien vu ni entendu. Le lit est là, c'est le principal, je pourrai dormir. Le ciel est bleu, le soleil brille. Il n'y a rien à craindre.

Je suis très heureux du retour du soleil, et c'est probablement ce qui a influencé la géographie et l'atmosphère de ce rêve.
Les choses qui manquent dans mes affaires sont des objets que je vais possiblement acheter dans un avenir proche.
Encore une histoire de chambre. Dans la précédente, j'étais enfermé et je faisais tout pour en sortir. Dans celle-ci, c'est la chambre elle-même qui s'effondre pour me laisser voir le ciel et la lumière. Le monde s'ouvre de nouveau.

J'ai fait beaucoup d'autres rêves courts ces derniers jours, mais rien de très intéressant à noter, à part la réapparition d'un thème anciennement récurrent : une voiture que j'ai le plus grand mal à conduire parce que je la vois... de l'extérieur.

jeudi 14 mai 2020

Lucide : La Chambre et le Serpent (14/05/2020)

Lucide : La Chambre et le Serpent (14/05/2020)

Petit code de couleur que j'ai conservé depuis mes pérégrinations sur les forums de rêves et rêves lucide : bleu clair pour le rêve normal, violet pour les parties lucides.

Je m'éveille dans une petite chambre rustique, au sol, au plafond et aux murs faits de planches de bois. Il y a un lit d'une personne et demie. Cela me fait penser à cette chambre où j'ai passé deux mois au Canada. Je me sens calme. Il y a une porte en bois sur le côté gauche, à deux pas du lit. En bois, elle aussi. Je m'avance pour en tourner la poignée. Fermée. Les fenêtres, du côté droit du lit, sont très sales, mais elles laissent passer la lumière d'une aube déjà bien entamée. Je ne distingue aucun paysage particulier à travers la saleté. Tout est très silencieux, mais pas inquiétant.

Je me sens ennuyé d'être enfermé ici puis, je ne sais de quelle manière, je me rends compte que je suis en train de rêver. Mon corps est très léger, il manque de substance. Je joue avec mes mains devant moi, en me concentrant pour en renforcer la sensation et vérifier qu'elles sont normales(?). Je décide de commencer à explorer la pièce, consciemment cette fois-ci. Du bois partout, les planches du sol sont dans un sale état, apparemment de facture assez grossière, vieilles et mal entretenues. Pleines de fissures. Il me vient à l'idée de plonger les mains à travers les trous... juste pour voir. Rien. 

Et... y a-t-il quelque chose au delà ? Parfois, quand je regarde au delà du décor dans les rêves lucides, il n'y a qu'un vaste néant. Ce n'est pas le cas ici : je distingue de la poussière, diverses saletés et... ce qui semble être de la tuyauterie ou des machines, à moitié dans l'obscurité. Mais je n'ai pas envie d'essayer d'aller par là.

Je me tourne de nouveau vers la porte. Celle-ci est d'aussi mauvaise qualité que le reste. Il y a un espace d'environ un ou deux pouces en dessous. Je m'accroupis au sol, et essaye de concentrer ma volonté pour projeter mon corps au travers. Cela résiste et ne fonctionne pas : mes mais ne passent pas au delà de mes avant-bras. Très réaliste, je pense que je manque de la fantaisie nécessaire pour ressentir les sensations de passer à travers la matière. Je vais essayer autrement. Je me concentre, et me visualise sous une forme de serpent, afin de pouvoir ramper sous la porte. Au moment où je sens un changement, la porte s'ouvre à la volée, et une personne que j'ai à peine le temps d'apercevoir, un homme je pense, me donne un coup de pied qui me fait valdinguer et me réveille.

Mon premier rêve lucide depuis longtemps. Cette nuit a été largement plus réparatrice que les précédentes. La journée s'est bien passée en dépit de ma rupture récente, et j'ai retrouvé un certain équilibre. J'ai tiré un trait sur ma relation en essayant de m'ouvrir à la nouveauté. J'ai aussi tiré un trait sur N.
La chambre mal entretenue : moi-même ? Mon ex-couple ?
Les fenêtres sales mais lumineuses : un travail à faire pour y voir plus clair ?

Les planches rustiques, l'inconfort général : représentation de ma situation en couple. Mais au delà des apparences, des machines plus complexes... que je n'ai pas envie d'explorer.
Non, je veux sortir.
Pourquoi le serpent ? Ce n'est pas la première fois que cet animal revient dans mes rêves. Ce n'est pas un animal que je crains, et je le trouve même plutôt élégant. Un animal que je trouve très physique et facile à "ressentir". Mais il n'y a pas assez de récurrences pour que j'y voie un signe quelconque pour l'instant.
Bon, et le dernier coup de pied, j'espère que ce n'est pas un signe pour me dire que je vais rester piégé dans cette "chambre". Ou alors le signe d'un rejet violent.

Autobus vers le changement (12/05/2020)

Autobus vers le changement (12/05/2020)

Je suis à M., ma ville natale, devant l'arrêt où je prenais le bus pour l'université. Je suis vêtu de noir, de pied en cap. Il y a un bus arrêté, et je monte à bord. Je m'installe sur un siège en mettant mes affaires sur le siège d'à côté, pour empêcher un éventuel passager indésirable d'envahir mon espace personnel. Je ne suis pas d'humeur à tolérer qui que ce soit près de moi, mais alors pas du tout.

Je parcours du regard l'intérieur du bus. Les gens me semblent si fades, si vains, sans intérêt. De nouvelles personnes montent, il s'agit des idiots bruyants habituels. Je me sens de plus en plus écœuré. Je regarde par la fenêtre, et la ville elle-même me semble particulièrement grise. Les gens vaquent à leurs occupations sous un ciel inhabituellement gris. Les phares de voitures se reflètent sur l'asphalte humide des rues. Tout est si rapide, si vide, si vain. Une phrase m'échappe : "Il n'y a plus rien". Je la répète. Je ne sais pas où va ce bus, mais je décide d'y rester quand même, malgré le désespoir qui m'envahit.

Seul rêve post-rupture de relation longue durée, après une nuit d'insomnies. Inutile d'analyser le contenu, qui en est plutôt explicite, n'est-ce pas ?

Au réveil, je me sentais plus mal que jamais. Heureusement, les nuits suivantes ont été plus calmes et plus... réparatrices.

jeudi 7 mai 2020

Poursuivi et Avouer son attirance (07/05/2020)

Encore une nuit riche en rêves. Je pense que m'astreindre à les noter chaque jour fonctionne de mieux en mieux, et ils gagnent en qualité.

Poursuivi

Je suis une sorte d'homme de main dans une société féodale post-apocalyptique. Je travaille directement pour le chef, un homme que je trouve efficace mais cruel. Celui-ci ressemble à Negan, l'un des "méchants" du comics The Walking Dead. Il porte une combinaison de travail grise qui ne le distingue pas vraiment des autres travailleurs, mais son aura est puissamment menaçante. Je voudrais lui dire que je ne suis pas sûr que sa cruauté soit nécessaire dans ce nouveau monde, et que je pense que nous pourrions vivre en laissant un peu plus de libertés aux gens. Mais à chaque fois que j'essaye d'entamer la conversation, il fait mine d'être occupé et part ailleurs.

(ellipse)

Je comprends que j'aurais dû me taire. Je suis en fuite avec une autre personne, une jeune femme Noire. J'erre dans des ruelles pavées, la paranoïa me gagnant petit à petit, aiguisant mes sens. Alors que nous allions passer sous une arche de pierre, je distingue juste derrière un carrosse à l'arrêt avec visiblement des hommes en train de réparer quelque chose et de trafiquer quelque chose sur la route. Je comprends très rapidement à leur regard vide qu'il s'agit d'assassins. Je bifurque rapidement dans une autre rue. La culpabilité me gagne, car la personne qui m'accompagnait n'a pas eu la présence d'esprit de changer de chemin...

Je remarque que certaines personnes à l'apparence menaçante se sont mises à me suivre. Je marche de plus en plus rapidement, mais la route pavée s'élève, s'élève... jusqu'à devenir un véritable mur de pierres. J'entreprends de l'escalader, mais cela ne dissuade pas les assassins à mes trousses...

Un rêve typique de défragmentation spirituelle d'éléments a priori sans importance de la journée précédente. Avec un étudiant, nous avons parlé de la société mafieuse au service des puissants qui gangrène son pays, et dans la même conversation je lui ai demandé s'il n'avait pas peur d'être inquiété par la loi, voire menacé, en me disant tout ça. Il m'a dit qu'il adorait les ruelles pavées.

Puis dans la soirée, j'ai parlé du comics The Walking Dead. Rien d'exceptionnel dans le contenu de ce rêve, donc.


Le rêve suivant était plus long que ce que j'ai noté, et il y a eu d'autres choses avant, mais je ne m'en souviens plus. La suite était trop excitante pour que je me souvienne du début. 

Avouer son attirance

Je suis une nouvelle fois à P.d.B. J'ai rencontré N., une jeune femme qui représente pour moi un "crush" absolu, peu de temps avant et, pour une raison que j'ai oubliée, je sais qu'elle se trouve ici. Je franchis le portillon qui mène à l'avant du jardin, mais à la place d'aller frapper à la porte, je me dirige vers la fenêtre de la chambre de ma sœur.En regardant à travers, je distingue une silhouette féminine assise à terre. Ce n'est pas ma sœur. Je parviens à entrer par la fenêtre.

La chambre est légèrement différente de la dernière fois où je l'ai vue. Il y a une jeune femme assise à terre, la tête derrière les genoux derrière le lit. En m'approchant, je découvre qu'il s'agit bien de N. Je me sens léger.

Nous parlons ensemble. N. semble triste, mais je ne parviens pour l'instant pas à savoir pourquoi. Je voudrais bien l'aider. Elle semble anxieuse. Je pose ma main sur son épaule pour essayer de la rassurer et de donner plus de poids à mes paroles. Elle lève la tête, voit quelque chose par la fenêtre, puis elle sort en me demandant de patienter. Il y a quelqu'un qui est passé devant la fenêtre. Pour une raison ou une autre, je n'ai pas du tout envie de croiser quelqu'un de ma famille, alors je me dissimule dans un coin de la pièce non-visible depuis l'extérieur. Au bout d'un moment, j'ai l'impression que la personne est restée près de la fenêtre, alors je risque un œil. Il s'agit d'un homme efféminé qui ressemble à un prof de guitare que je suis sur internet. Pas de quoi se cacher. Je sors de la maison et vais sur le balcon. Il y a sept ou huit jeunes filles et jeunes femmes qui sont dans le jardin, toutes vêtues de tenues très colorées. Je me demande qui elles sont et j'essaye de trouver N. parmi elles, mais elle ne semble pas être là. Je me dis que ces personnes doivent être des amies de ma sœur. Aucun intérêt. Je passe parmi elles sans même leur adresser la parole. Je veux retrouver N.

Elle est là, en haut de la pente du jardin, de nouveau assise à terre avec une posture mélancolique. Je voudrais vraiment l'aider. Nous entamons de nouveau la conversation. Elle me dit qu'elle aime bien ici, et qu'elle aime bien les gens, mais... il y a des choses qui lui font aussi ressentir de l'anxiété. Je lui prends de nouveau l'épaule, je lui dis que c'est normal car la situation est étrange. Ne tenant pas plus longtemps, mon cœur battant la chamade, je finis par lui avouer que je la trouve vraiment très, très attirante...

... Et je me réveille. C'était trop d'émotions. Inutile de chercher à interpréter ce rêve, il est clair comme de l'eau de roche et concerne directement mes préoccupations récentes.

mercredi 6 mai 2020

Je l'ai dans la peau & Le Sanglier (06/05/2020)

Je l'ai dans la peau & Le Sanglier (06/05/2020)

Cette nuit a encore été très productive oniriquement. Ayant perdu l'habitude ou l'envie de me les noter dans mon carnet la nuit, je me souviens seulement de deux d'entre eux.

Je l'ai dans la peau

Je suis en compagnie de mes amis, Cy., Na., De. et Em., à P.d.B., chez ma mère. Il fait nuit et nous discutons au fond du jardin. Je ressens à un moment une vive douleur au niveau de la paume de la main. À la lueur de la lune, je remarque qu'il y a une sorte de petite chose noire, de la taille d'un clou de girofle, planté dans ma main. Embarqué dans une conversation, je n'arrive pas à me concentrer dessus et à me décider de l'enlever.

Un peu plus tard, la douleur revient, nettement plus forte, et je remarque cette fois que la base de ma main est rouge et toute gonflée. À l'endroit où il y avait la curieuse petite chose noire, il y a maintenant une grande plaie, si grande que je me décide enfin à en écarter les bords avec une pince à épiler. Cela fait mal, mais je suis vraiment intrigué par la profondeur apparente de la plaie. Mes amis me demandent ce que je suis en train de faire. Je leur dis que j'ai quelque chose sous la peau. En fouaillant, je trouve une sorte de champignon (qui ressemble à une chanterelle) qui se développe sous ma peau et fait gonfler mes tissus. Je l'agrippe avec ma pince à épiler, et essaye de le retirer de sous ma peau. Cela résiste et je me rends compte que ce n'est pas un champignon, mais une sorte de reptile ou de batracien, comme une salamandre, qui s'agrippe à l'intérieur de ma chair.

La veille, j'ai repris contact avec Cy. après avoir regardé une vidéo de musique qu'il a faite sur un réseau social. Peut-être que nous allons nous revoir l'été prochain. La douleur à la main et la chose qui s'est incrustée dans ma chair, cela peut-être un mélange d'une conversation que j'ai eue avec un étudiant durant laquelle je l'ai mis en garde contre les tiques au Canada. Cela peut aussi représenter mon état psychique, avec un sentiment qui se développe en moi en ce moment, qui me fait mal mais qui ne veut pas me quitter. Nous verrons s'il y a une nouvelle fois synchronicité.

La Chasse

Je suis dans ma chambre, chez ma mère. Il y a du raffut dans mes affaires, qui sont totalement désordonnées. Des cartons sont renversés un peu partout, des vêtements et des chaussures jonchent le sol... Au milieu de tout ça, il y a un truc qui se déplace, d'abord discrètement, puis en faisant tomber des choses. Je suis en caleçon, tous les sens en alerte, à essayer de suivre les mouvements de la créature qui se déplace sous les choses en bordel. Elle ne doit pas être bien grande, mais elle est suffisamment forte pour renverser des choses assez volumineuses.

Je cours et saute à travers ma chambre pour essayer de l'attraper, soulevant livres, sacs, cartons, tirant meubles, lit et envoyant tout valdinguer à l'autre bout de la pièce pour tenter de découvrir à quoi j'ai affaire. Sans succès. J'ai juste le temps d'entrapercevoir une forme sombre de la taille d'un chien moyen fuir par la porte de ma chambre jusque dans la cave. Je m'élance à sa poursuite.

La créature s'est maintenant réfugiée dans les rayonnages de vieilles chaussures. Je saisis paires après paires et les jette à travers la pièce pour éliminer toutes les cachettes. Je finis par faire face à la bête. Il s'agit d'un sanglier noir. Il n'est pas énorme, mais reste plus grand que ce que je croyais avoir vu quitter ma chambre plus tôt. Je me jette sur lui, je l'empoigne par ses défenses et lui cloue la tête au sol. Il se débat, mais je parviens à le maîtriser. Il finit par ne plus bouger. Je me demande si je l'ai tué ou épuisé. Je ressens de la fierté à avoir vaincu cette bête à mains nues.

Les symboles d'abord et mon interprétation : mon intérieur est désordonné, et il y a quelque chose qui rampe en causant toujours plus de chaos. Je suis en caleçon, presque nu, donc sans doute vulnérable mais il faut que j'empoigne cette chose et que je la vainque. C'est en accentuant le désordre et en éliminant toutes les parcelles obscures que je pourrai le faire.
Les détails maintenant : une simple vidéo visionnée par hasard la veille, dans laquelle un homme maîtrisait un phoque blessé par un filet, de la même manière que celle dont j'ai maîtrisé le sanglier dans mon rêve, a sans doute influencé cette partie de mon rêve. Pour le sanglier, je n'ai aucune idée de ce qui a amené cet animal dans ce rêve.

mardi 5 mai 2020

Emménagement en colocation, La cité mouvante et le Pape sanglant (05/05/2020)

Cette nuit a été très productive en rêves, à tel point que je n'ai pas pu tous les noter et qu'il ne m'en reste finalement que quelques fragments.

Emménagement en colocation

Je viens d'emménager dans une colocation extrêmement spacieuse, une sorte de villa à deux étages, à moins que ce ne soit une sorte de duplex de luxe... Je ne sais pas, je n'en vois que l'intérieur. Il n'est éclairé que par ces faibles lumières tamisées, omniprésentes dans mes rêves, et qui abandonnent l'essentiel de l'espace à l'obscurité. L'une de mes colocataires est une jeune femme Asiatique très "punk-rock", avec de longs cheveux noirs de jais. Je dis à une personne qui est présente à mes côtés, peut-être ma petite-amie, que je ne connais pas encore cette colocataire, mais au moment même où je dis ça, une autre arrive, à moins que ce ne soit la même qui a changé d'apparence, sous les traits d'une ravissante Indienne. A l'extérieur, il pleut.

(ellipse)

Je suis sorti de nuit dans cette ville que je ne connais pas, et j'ai rencontré des personnes qui m'accompagnent dans les rues. Nous nous faisons arrêter par une policière, qui finit par sympathiser avec nous et qui nous propose de nous ramener chez nous dans son véhicule. Nous acceptons et montons à bord de la voiture. Celle-ci lance les gyrophares et la sirène, et s'amuse à conduire de manière presque suicidaire, en slalomant entre les rares véhicules sur la route, et en allant même jusqu'à emprunter une avenue à contre-sens. Je n'ai pas peur, cela m'amuse plutôt.

Nous nous sommes disputés pendant plusieurs jours avec ma petite-amie, et celle-ci a même parlé de chercher un appartement. Je n'y crois pas trop, mais je n'ai pas pu m'empêcher de me poser la question d'où j'allais vivre si jamais cela arrivait.

Je n'ai aucune idée d'où peut venir l'Asiatique. Peut-être s'agit-il d'une sorte de représentation idéale (mais féminisée) de moi ? Cette interprétation pourrait coller avec l'Indienne aussi. J'ai besoin de plus d'harmonie, et je m'intéresse de plus en plus aux spiritualités inspirées du Bouddhisme. Pour l'Indienne, j'ai toutefois une interprétation plus pragmatique : j'ai une nouvelle étudiante Indienne qui ressemblait très vaguement au personnage de mon rêve.

Pour la policière et la conduite suicidaire, comme je n'ai pas été confronté à la police récemment, je ne peux qu'extrapoler en symboles : l'Autorité me ramène dans le droit chemin, non sans vivre quelques événements "rock'n'roll" dangereux avant. Quelle interprétation déprimante. Mais au final, mon rêve s'arrête avant que je ne revienne chez moi. Un changement en perspective ? La mort ? Qui sait...

La cité mouvante et le Pape sanglant

Je suis de nouveau dans un lieu que je ne connais pas, mais il ne s'agit cette fois pas d'une grande ville, plutôt d'une sorte de petit village agricole construit au sommet d'une colline ou d'un promontoire rocheux. Le village a l'air ancien, en atteste son architecture romane et les pierres jaunies ou brunies dont sont faites les maisons. Le ciel est bleu et dégagé. Le soleil donne à ce village un aspect paisible et bucolique. Mon point de vue, qui en était sorti pour m'offrir un aperçu des lieux, réintègre mon corps onirique. Je me sens bien dans ce village.

Je me rends compte que ma petite-amie est avec moi. Elle n'est pas très contente. En regardant par la fenêtre du couloir de la maison où nous sommes, je lui dis que nous avons tout de même de la chance d'être dans un lieu aussi extraordinaire. En effet, ce village a la capacité de se mouvoir afin de changer de lieu d'implantation. Ainsi, nous n'aurons plus jamais besoin de déménager par peur de l'ennui : le village nous emmènera lui-même dans les endroits que nous préférons. Ma petite-amie ne parvient pas à le voir car la fenêtre est trop haute. Je la soulève donc pour la mettre à sa hauteur. Elle semble captivée par le paysage qui se met à tournoyer et à défiler lentement, au gré des "pas" de la cité.

Le village se met en branle et commence à avancer. Nous sommes secoués, plusieurs objets du plafond tombent et quelques meubles glissent de l'autre côté du couloir. Un homme en pagne et couvert de sang surgit par l'encadrure de l'une des portes du couloir. Il s'agit de l'ancien Pape Ratzinger. Il a un regard de dément. Je me demande ce qu'il fait là.

Je suis fatigué de vivre toujours la même routine, et ayant commencé un travail sur moi assez lourd, je ne partage plus en ce moment les objectifs de vie de ma petite-amie. J'ai besoin de changement, de réinjecter une flamme dans ma vie. J'en aurais la possibilité, si seulement j'osais. Mais la situation est compliquée. Il y a le virus et la situation internationale qu'il provoque, qui dissimulent notre horizon temporel et obscurcissent nos attentes. Il y a aussi mes sentiments, qui se sont réveillés récemment et sont fixés sur une personne malheureusement a priori inaccessible.


Ce rêve de Cité mouvante est, cela me semble évident, le fantasme de tout introverti effrayé par la routine et désireux de connaître de nouvelles choses tout en préservant son confort. Le cul entre deux chaises, je suis, comme on dit. Quelles possibilités, mais... quelle position inconfortable.

Quant au Pape, je n'en ai aucune idée, mais je sens qu'il est annonciateur de folie et de souffrance.

lundi 4 mai 2020

Fragments (04/05/2020)

Fragments (04/05/2020)


Cette nuit était plutôt calme, avec quelques rêves tout à fait dispensables. Je vais rendre tout ça très court, seulement pour garder l'habitude.

Océanographe



Je suis une sorte de stagiaire dans une équipe d'océanographes. Nous sommes à bord d'un bateau qui fait route vers une île au climat froid. Cela ressemble à des images que j'ai vues des Orkney ou des Hébrides, peut-être même plus froid encore. Nous avons été envoyés là pour faire des relevés de littoraux peu profonds, mais aussi pour nous entraîner à la plongée en eaux froides. Il y a sur l'île un vaste complexe à la fois scientifique et sportif, apparemment dédié à l'étude de l'humain en environnements aquatiques. Pour moi, ça ressemble plus à une sorte de spa high-tech. C'est là que nous allons résider. Dès le premier jour, je manque de rater la première mission avec l'équipe à force de me prélasser dans les bains. C'est la honte.

Une interprétation assez simpliste m'est apparue en rédigeant le rêve : il pourrait exprimer une réticence à plonger un océan d'émotions potentiellement inconfortables et une préférence pour le confort de son petit spa. Qui ne mène finalement qu'à l'inconfort psychologique. Il va donc falloir prendre son courage à deux mains ("demain" ?) et faire ce qui est bon pour avancer.

Il y a eu ensuite une sorte de rêve où je pleurais beaucoup, mais je ne me souviens de rien d'autre, seulement la sensation de me réveiller vidé émotionnellement. Mon sommeil a ensuite été plus léger, et de très courts rêves sont arrivés, dont je me souviens seulement quelques fragments épars.

Je mange une salade de pommes de terre avec des saucisses véganes à un repas de famille en extérieur. (???) Il y a des gens que je ne connais pas, mais aussi des personnes de ma famille qui sont de nouveau embarrassées par l'une de mes isolations temporaires. (probablement de nouveau une influence persistante du rêve de la veille)


Enfin, un étrange dernier rêve, qui était d'une clarté incroyable, mais aussi très court.

Un homme portant costume et cravate me dit calmement mais sans émotions "accepte mon affection". Je ne l'aime pas.

dimanche 3 mai 2020

Introverti en quête de quiétude (03/05/2020)

Introverti en quête de quiétude (03/05/2020)

J'ai passé une bien meilleure nuit que la précédente. Ce matin, j'ai fait un rêve clairement lié à mon état émotionnel présent.

Je suis invité à une fête par ma famille et divers amis, au domicile de mes grands-parents maternels. Je me trouve à cette fête, sans toutefois en avoir envie. Les gens s'agitent, circulent autour de moi, sans trop me prêter attention, ce qui me convient très bien. Je peux ainsi m'isoler où je veux sans avoir l'impression de "manquer" à quelqu'un. Je me retire et passe quelques minutes dans la salle de bain, où personne n'a l'idée de me chercher. En ressortant, je me rends compte que tout le monde semble avoir quitté l'étage où je me trouve, mais j'entends distinctement des voix converser. Je les entends résonner dans un placard, mais elles proviennent de l'étage inférieur et elles parlent de... moi ? Les personnes que j'entends discuter, des membres de ma famille et des amis, me reprochent d'avoir disparu et se plaignent de devoir m'attendre, alors que la fête était apparemment partiellement en mon honneur. Mais je n'ai jamais rien demandé à personne ! Et puis si c'était vraiment le cas, on aurait peut-être fait attention d'organiser ça un peu plus selon mes goûts d'introverti. Je me colle au placard et je dis "vous savez, je vous entends, et je n'avais pas particulièrement envie d'être là... qu'est-ce que ça peut vous faire que je sois présent ou pas ? Mon absence ne gênait personne jusqu'à maintenant."

(ellipse)

Je suis de nouveau dans une fête, une continuation de celle qui précédait, mais dans un autre lieu et avec d'autres personnes, beaucoup plus d' "amis" (qui sont de pures créations oniriques, je n'y ai reconnu presque aucun de mes amis réels) que de famille cette fois. Nous sommes dans une sorte de grand hall de fêtes ressemblant vaguement au hall de l'université où j'ai fait mes études. Apparemment, mes amis ont essayé de forcer un peu plus ma participation à la fête, et même si je reste à l'écart, adossé à un mur en essayant de profiter du calme, des personnes un peu éméchées viennent régulièrement me trouver et certaines continuent à me dire que je devrais plus participer, qu'il y a de l'alcool et de la... nourriture végane pour me faire plaisir (??? je suis simplement végétarien). Je les remercie, et je m'excuse mais je leur dis que je ne suis pas d'humeur. À quoi bon leur expliquer, ils parlent et parlent, ils n'écoutent pas, et ne font aucun effort pour comprendre. Je profite d'un moment où personne ne m'observe pour me glisser à l'extérieur.

Il y a un parking non loin. Je m'installe à l'avant dans une voiture dont j'ai la clé et j'ouvre les fenêtres. Enfin un peu de paix. Une chouette blanche tombe d'un arbre et atterrit sur mes genoux. Je la regarde, et je vois qu'elle... pleure ? Elle pleure vraiment, avec des larmes. Je lui demande ce qui ne va pas, et je comprends que d'une manière ou d'une autre, celle-ci souffre. Je me mets à lui gratter doucement la base de la tête et celle-ci se calme. Des "amis" viennent me trouver dans la voiture et commencent à se montrer insistants pour que je les rejoigne, tout en se plaignant du fait que je ne fais jamais d'efforts lors de nos rencontres. Je leur dis que j'ai mieux à faire, et que je dois m'occuper d'une petite chouette triste et blessée.

(ellipse)

Je suis chez moi (dans un appartement que je ne connais pas dans la réalité), et la chouette s'est transformée en jeune chat joueur et un peu exclusif. Mais je l'apprécie beaucoup.


Dure est la vie de l'introverti "populaire" malgré lui. C'est un déséquilibre que j'ai souvent ressenti au cours de ma vie : les gens veulent souvent me voir, mais l'inverse n'est pas vrai, et je considère souvent (peut-être à tort) que j'ai mieux à faire. Et ils me le reprochent ensuite. C'est l'un des points sur lesquels j'ai travaillé lors de mes méditations récentes.

Edit :
Ce matin, ma petite-amie m'a raconté un de ses rêves de la même nuit, dans lequel elle rêvait qu'elle m'attendait dans un restaurant, mais que je ne venais pas, malgré ses exhortations, ce qui l'exaspérait. Il s'agit du deuxième phénomène télépathique ou de prescience de ces deux dernières semaines, l'autre étant lié à mon rêve "L’Étudiante", auquel je viens par ailleurs d'ajouter une note.

samedi 2 mai 2020

Géographie et onomastique oniriques

Géographie et onomastique oniriques

Quelles étranges choses nous donne parfois à voir l'univers onirique. Je suis toujours réticent à l'idée que ces choses merveilleuses ou inquiétantes qui apparaissent dans nos rêves ne seraient que des créations de notre cerveau, un bricolage abstrait tiré du monde réel. Cette hypothèse manque cruellement de "glam" ou de "magie" à mes yeux.

J'ai personnellement le ressenti qu'il existe plusieurs "strates" dans nos rêves, chacune d'entre elles étant plus ou moins proches de la "réalité matérielle" dans laquelle nous vivons lorsque nous sommes à l'état éveillé.


J'ai le souvenir très clair de certains lieux récurrents dans plusieurs de mes rêves. Certains sont situés à proximité de lieux réels, mais leur géographie est singulièrement différente (ruines, chaînes de montagnes, temples qui ne s'y trouvent pas dans la réalité). Parfois, la Nature y est également différente et on y aperçoit une faune différente de la réalité. L'un de mes lieux oniriques récurrents est la magnifique maison où vivent mes grands-parents. Celle-ci est suffisamment jolie en tant que telle, et j'y ai passé de nombreux jours heureux de mon enfance. Je rêve de cet endroit assez régulièrement et si la disposition centrale du lieu est invariable, je découvre bien souvent bien des surprises en explorant ses alentours dans le monde onirique. Dans mes rêves, il s'y trouve par exemple une chaîne de montagnes lointaines, systématiquement au même endroit. Ces montagnes sont absentes dans le monde "réel" mais le souvenir que j'en ai est si vivace que lorsque je me rends chez mes grands-parents, je dois toujours vérifier si je n'aperçois pas de cimes enneigées au loin. Les alentours oniriques de cette maison familiale recèlent bien d'autres secrets. Certains qui ne sont présent que le temps d'un rêve : une plage, un plateau couvert d'arbres et de serpents... D'autres reviennent dans plusieurs rêves : un temple païen au milieu du bois proche, des sentiers menant à un énorme lac où se déversent de hautes cascades... Toutefois, c'est un lieu associé à l'enfance et à une forte imagination, et je pourrais admettre qu'il s'agit peut-être d'une construction mentale.

Il y a toutefois des rêves qui ne semblent s'inspirer d'aucun élément de notre monde réel, et dont le souvenir est pourtant plus vivaces que certains évènements que nous avons vécus. Un restaurant accroché au bord d'une mer pourpre, un horizon de montagnes de cristal sous des cieux éclairés par la lumière réfléchie d'une énorme planète flottant dans l'éther... Peut-être que mon esprit recompose ces "souvenirs" à chaque fois que j'y repense, et que leur vivacité n'est qu'une impression... Pourtant leurs images sont "stables" et je n'ai pas le sentiment de me mentir à moi-même en me remémorant ces paysages incroyables de la même manière.

Une autre chose qui m'intéresse toujours beaucoup dans l'exploration de l'univers onirique, ce sont les noms des lieux, des choses, et parfois même des évènements.
Je suis retombé sur cette liste de noms qui viennent directement de mes rêves consignés sur le site de l'Onironaute :


Culture Syda :
(nf) Nom donné à un chewing-gum fabriqué en Afrique, en écrasant un cafard sur un arbre avec un chewing-gum aux fruits rouges. Un cocon se forme, et la résine de l'arbre vient décomposer le cafard et lui donne ce goût si particulier (Source).

Masda :
(np) Ville autrichienne (Source)
Ostrada :
(np) Ville autrichienne (Source)
Potion de Hautecuque :
(nf) Café (Source) (en réalité, c'était plus une sorte de boisson énergisante)

Procebe :
(nm) Grave intolérance au vent, mettant les personnes atteintes en danger de mort s'ils sont exposés à des rafales de plus de 35 km/h. Un remède existe, mais il est extrêmement cher. (Source)

Skolow :
(nf) Vieille tradition rurale, considérant de battre à mort un animal considéré vertueux, pour que les participants récupèrent ses caractéristiques (Source)

 Stregas :
(nf) Ombres costumées et masquées comme pour le carnaval de Venise, aux corps de femmes. Elles vendent des assiettes sublimes dont le motif hypnotise les gens. (Source)

 Woodrior :
(np) Transformation en forme d'être en bois, avec un tronc comme torse, une tête sculptée dans du bois, et des branches comme bras, parlant anglais : "I am Woodrior, half wood, half a warrior !" (Source)

 Yamsrenarvo :
(nm) Jeu de société japonais (Source)


Je trouve amusante la proximité, symbolique mais approximative, de certains noms avec le monde réel. Le Yamsrenarvo est l'exemple le plus criant de proximité avec le monde réel : il est très probablement inspiré du "Yams" ; et quoique je n'aie jamais joué à ce jeu, j'ai dû entendre son nom à un moment avant de "composer" ce jeu étrange dans un rêve.
La proximité est également assez évidente dans le cas des "villes autrichiennes" (sonorités étrangères, entre le germanique et le slave), des Stregas (inspiration des Striges ?) ou de la Skolow (je pourrais tout à fait "activement" imaginer une fête païenne avec un nom du genre si j'écrivais de la fantasy ou un récit dans une Pologne fantastique).
Toutefois, je suis loin d'être sûr que mon imagination "éveillée" aurait pu inventer des choses aussi farfelues que le Procebe, la Culture Syda ou encore le Woodrior (avec en plus cette phrase totalement ridicule en anglais).


Un peu plus récemment, en juin 2018, j'ai fait deux rêves où des mots étranges apparaissaient ou m'étaient murmurés. Dans le premier, je survolais un paysage gothique avec une forêt très sombre couverte de ronces, et j'entendais une voix qui me donnait son nom, et je savais d'emblée comment l'écrire : Vidrel-Nath.
Dans le second, je trouvais une pièce très ancienne en métal. Cela m'arrive souvent de trouver ce type de trésor dans mes rêves, mais cette fois-ci l'image était tellement nette que j'ai pu examiner la pièce, qui représentait un motif ésotérique indescriptible accompagné de trois mots : Taliel, Kvar, Menoh. Le souvenir de ce rêve était limpide, et dès mon réveil je me suis empressé d'écrire ces trois mots afin de pouvoir les rechercher plus tard et de les anagrammer.

Fragment d'insomnie (02/05/2020)

Fragment d'insomnie (02/05/2020)


Nuit d'insomnie, cela devait arriver. Dommage, j'aurais aimé rêver cette nuit, je suis sûr que ça aurait été intéressant.
À défaut d'avoir un vrai rêve à raconter, voici un très court fragment, pendant un endormissement.





Un coin de rue avec
une chaussée et un trottoir pavés. L'aube est naissante, mais tout est encore gris. La lueur d'un réverbère émet un halo dans la brume et éclaire vaguement des bâtiments de pierre grise. Les vieux quartiers de quelque ville ancienne. De quel pays s'agit-il ? Cela ressemble à l’Écosse, ou l'Angleterre... Mais me poser la question me fait émerger du sommeil.

Une sieste sera vitale aujourd'hui.

vendredi 1 mai 2020

Bushi au bord de l'abîme (01/05/2020)

Bushi au bord de l'abîme (01/05/2020)


Je me trouve sur un colossal pont de pierre, partiellement en ruines, reliant un haut-plateau rocheux stérile et ce qui semble être une gigantesque forteresse enneigée. La construction enjambe un abîme  aux profondeurs insondables.

Je suis un Bushi, et de la citadelle de l'autre côté du pont émerge un premier guerrier, vêtu comme un shinobi en tenue de combat, et qui semble bien décider à en découdre avec moi. Après un bref combat, je parviens à le faire chuter dans l'obscurité qui s'étend sous le pont, mais alors que je m'apprête à avancer, je constate que c'est tout un groupe de "ninjas" qui m'attend pour me faire face. Je livre un combat acharné, et une bonne partie d'entre eux basculent dans les ténèbres sans même que j'aie besoin de les occire moi-même, mais ils sont sans cesse remplacés par de nouveaux assaillants. Certains de ces derniers portent des armures lourdes, ainsi que des masques de Yōkai et autres Hannya. Je parviens tant bien que mal à avancer, et je manque plusieurs fois de tomber dans le vide, mais une force contraire, une sorte d'onde, semble m'en empêcher.

Avant d'être submergé sous le nombre, j'ai le temps de distinguer une Onna-bushi à la tête de mes agresseurs.

Un rêve fait peu avant mon réveil, et d'une assez bonne clarté. Je pense qu'il représente assez clairement et simplement mon état émotionnel présent : sensation d'avancer difficilement et de faire face à une adversité (interne) forte (shinobi et samurai démons), essayer de ne pas chuter dans l'abîme, et continuer à rester vaillant. Quant à l'Onna-bushi...